Le château de Beauregard
De la demeure seigneuriale …
Situé sur l’ancien fief de Forvache, des textes mentionnent le château dès le XIIIe siècle. En 1638, le propriétaire, autorisé par Louis XIII, donne à sa nouvelle demeure le nom de « Beauregard ». Il faut attendre le cadastre napoléonien de 1821 pour le voir apparaître.
Le château est composé d’un corps principal et d’un pavillon au Sud. Les ouvertures sont nombreuses mais irrégulières. On remarque trois lucarnes de toit ainsi que plusieurs fenêtres sur le pignon. Un grand corps de ferme lui est accolé. Il comprend deux niveaux plus les combles, des murs enduits, un toit en bâtière de tuiles mécaniques. Une percée centrale permettaient autrefois l’entrée des charrettes et des voitures. En 1721, les propriétaires se trouvant trop excentrés de l’église, élevèrent une petite chapelle attenante au château, dont des murs subsistent le long du chemin.
…à la gentilhommière du directeur des Folies Bergères
En 1876, Léon Sari, alors directeur des Folies Bergère, a acheté la gentilhommière. Il a confié à l’architecte du cabaret et de la Martinière, Lucien Roy, la construction des communs et d’un « Fruitier ».
En 1890, Armand Raulet, maire d’alors, devint propriétaire de l’édifice. Le chemin longeant le bâtiment porte son nom.